Le nouvel ouguiya, la monnaie mauritanienne, qui perd un zéro par rapport à l’anciene Monnaie ,
est entré en circulation lundi, obligeant de nombreuses banques à ouvrir exceptionnellement
leurs guichets aux clients le 1er janvier, a constaté le peuple Mauritanien.
A partir de ce 1er janvier 2018, dix ouguiyas deviennent un ouguiya.
Cette mesure, annoncée lors de la fête nationale le 28 novembre par le président Mohamed Ould Abdel Aziz,
permettra, selon lui à l’ouguiya de reprendre sa place dans les transactions financières,
de protéger le pouvoir d’achat du citoyen et de réduire la quantité de la monnaie en circulation.
Les anciens billets et pièces seront retirés selon un calendrier
établi par la Banque centrale de Mauritanie (BCM),
en commençant par les plus gros, comme le billet de 5.000 qui valait jusqu´ici (11,76 euros)
d’ici le 31 janvier, ceux de 2.000 et 1.000 respectivement
un et deux mois plus tard, les plus petites coupures d’ici juin.
Nous sommes là jusqu‘à midi (heure locale et GMT) à la demande du gouvernement,
nous sommes au service de nos clients après un long weekend , a indiqué un guichetier de la BCI
(banque mauritanienne pour le commerce international)
aux Clients Mauritaniens où se sont formées de petites files d’attente d’usagers, chéquier à la main.
Les institutions bancaires sont contraintes de reprendre tous leurs logiciels,
les chéquiers, et de reconfigurer leur guichets automatiques pour les mettre en conformité avec l’ouguiya nouveau.
Dans les rues, les personnes déjà servies examinaient les nouveaux billets
fabriqués en polymère, les tournant et les retournant, contemplant leurs couleurs vives
et testant leur solidité tant vantée par la Banque centrale.
Le retrait des anciens billets et pièces a pour objectif de protéger la monnaie nationale
contre la falsification et de la remplacer par des séries plus fortes,
plus sûres, plus durables et plus novatrices affirme la BCM
(banque mauritanienne pour le commerce international)
dans de multiples communiqués.
Début décembre, le gouverneur de la BCM, Abdel Aziz Ould Dahi,
avait démenti les rumeurs de dévaluation de l’ouguiya,
assurant qu’elle conserverait sa valeur et le pouvoir d’achat des citoyens ne s’en ressentirait pas.
Avant même l’annonce de la mise en circulation des nouveaux billets,
l’ouguiya a perdu ces derniers mois de sa valeur au marché noir face à l’euro et au dollar,
mais la tendance s’est aggravée depuis, en raison d’une hausse de la demande en devises.
Il faut préciser qu´en 2004, la Mauritanie avait remplacé tous les billets en circulation depuis 1974.
Passons tous ca au peigne fin..!
Sale temps ou mauvaise passe pour les mauritaniens
qui voient d’année en année et en tout cas depuis 2009 leur pouvoir
d’achat baisser, la hausse des prix des denrées de première nécessité,
du carburant et l’effondrement des prix du fer, véritable poumon de l’économie.
Dans ce contexte difficile ce sont les commerçants et les grandes entreprises
industrielles comme la SNIM, fleuron de l’industrie mauritanienne qui paient
les pots cassés.
Avec une monnaie nationale toujours en yoyo c’est finalement
le marché noir qui s’enrichit avec une masse importante de l’ouguiya thésaurisée.
L’impact sur les transactions financières n’arrange pas le gouvernement
non plus qui doit honorer ses engagements par rapport à la lutte
contre la pauvreté.
Cette période de vaches maigres est difficile à supporter pour le
trésor public très sollicité par les actions gouvernementales.
Pour remettre la machine en marche les autorités de Nouakchott
ont décidé d’activer le levier de la réévaluation de l’Ouguiya en se
référant au dinar irakien. Le secret était gardé jusqu’ici pour que
Ould Aziz annonce lui-même la circulation de nouveaux billets et de
nouvelles pièces de monnaie dès 2018 à l’occasion du 28 novembre à Kaédi.
Information relayée cette semaine par le ministre de l’économie
et des finances pour justifier cette décision dont l’objectif principal est de
lutter contre la fraude qui impacte sur les importations et les exportations
du pays et de redonner le pouvoir d’achat aux mauritaniens.
Pour les observateurs avertis cette réforme monétaire accélérée
et directive cache en réalité une dévaluation de l’Ouguiya qui
dégringole depuis des années à cause de la baisse du dollar
par rapport à l’euro.
Et cette situation ne facilite pas la réserve de devises pour faire
face aux multiples demandes des acteurs économiques notamment les plus grands.
Donc conclusion c'est bien une dévaluation très mal Masquée
et la France s´apprête à faire la même chose avec son Franc CFA
en créant une autre monnaie avec la complicité des sous-préfets Kamits-(africains)
de nos enclos coloniaux appeler abusivement présidents .
Et la France dira que c'est les Kamits-(africains) eux-mêmes qui l'ont créé
et la dévaluent alors pendant sa création et toujours avoir le contrôle.
Ce qui rendra encore plus Pauvre toute la zone CFA
avant qu´elle ne l'était
car si cette Monnaie est toujours fabriquée par nos bourreaux
et garder dans leur Banque
vous pouvez l'appeler comme vous le voulez
Cauris, Zen, Afro, Kam, Kem, etc.etc.etc.
Mais tant que les Français où tout autre pays
aura la main mise dans la création
de la monnaie Kamite-(africaine),
hé bien vous courrez tous dans un gros sac
Mbadjock-(Sac qui sert à la Transportation du Café ou cacoa)
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Ankh Udja Seneb
Hotep.
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