L'origine du khôl ou mesdemet :
Le khôl (nom moderne)
est utilisé dès les premières dynasties de l'Ancien Empire Kamite.
C'est un produit noir, opaque et gras, nommé mesdemet.
Il remplaça le produit de couleur verte
(issu de la malachite du Sinaï),
nommé oudjou, utilisé dès l'époque prédynastique.
Le composant naturel le plus souvent rencontré est la galène
(sulfure de plomb).
Elle est encore utilisée de nos jours.
Un autre composant naturel pouvait être utilisé, comme la stibine
(sulfure d'antimoine).
Grâce à une étude réalisée entre le CNRS et Loréal Recherche en 1999,
deux autres composants ont été identifiés, des produits de synthèse comme la laurionite
(chlorure de plomb)
ou
la phosgénite (carbonate de plomb).
Ces deux derniers composants, en quantité très faible naturellement,
prouve la maîtrise de la chimie des solutions par les Kamites anciens
appeller abusivement aujourd´hui Égyptiens anciens
pour des besoins de falsifications qui jusqu´ici on toujours lamentablement échouer
, et ce, dès 2000 ans avant J.C..
L’art médical, à Kemet, faisait déjà l’objet d’une codification poussée.
En témoigne ce papyrus trouvé en 1862 à Louxor.
Il rassemble, en 877 paragraphes,
la connaissance déjà accumulée entre les XVIIe et XIVe siècles avant l’ère chrétienne.
Ainsi sur l’ophtalmologie :
“Autre [remède] pour chasser l’exsudat-khent qui est dans les yeux :
galène : 1/32 ; suc de baumir : 1/16 ; calamine : 1/16 ; ocre rouge [tjerou] : 1/64 ; minéral-sia du Sud : 1/64. [Cela] sera broyé finement, préparé en masse homogène et placé dans les yeux jusqu’à ce qu’ils guérissent parfaitement.”
Le mesdemet , utilisé sur les paupières, a plusieurs qualités.
antiseptique : utilisé comme un collyre pour les yeux
protecteur contre les agressions du soleil et du vent :
Epais et noir cela assombrit le bord de la paupière et agit comme un écran.
esthétique : souligne le regard (maquillage)
Le rôle médicinal était très important.
Tous, hommes ou femmes, l'utilisaient.
Les mères l'appliquaient également sur les paupières des bébés.
Deux millénaires plus tard,
les pilleurs criminels Sémites Oxydentaux-Orientaux (Romains)
adopte l'usage du mesdemet.
Ils s’en servent pour les collyres et en pommade pour faire disparaître
chez les femmes les cicatrices disgracieuses et les tâches de la peau,
et pour se laver les cheveux.
A Kemet,
Le mesdemet était stocké dans un flacon
ou étui en roseau, bois, albâtre ou autre matière.
Il était fermé par un bouchon.
Un bâtonnet en bois le plus souvent, servait d'applicateur.
Il était, une fois bien imprégné de poudre de khôl,
appliqué entre les deux paupières fermées, dans un mouvement de va-et-vient.
[Bibliographie et références :
- Dr Patrice Josset, "Hygiène et beauté dans la vie privée en Égypte pharaonique",
L'Égypte, parfums d'histoire, Paris, 2003, p.90
- info du CNRS (février 1999)
suite à l'analyse des composants de 49 flacons conservés du Musée du Louvre.
- dossier complet du Centre de recherche et de restauration
des musées de France associé avec Loréal Recherche
sur l'analyse des 49 flacons.
-passion-egypte.fr]
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